La joignabilité simple fiable et efficace (donc rapide) s'appuyant sur tous types de média et de terminaux devient un enjeu de plus en plus sensible dans les entreprises, tant en interne qu'en externe. Cela nécessite des transformations parfois profondes des moyens téléphoniques, des services opérateurs voix/data, fixe/mobile mais aussi des postes de travail, des annuaires ou encore de la messagerie électronique.
Il n'y a qu'un pas entre communiquer et partager et, de fait, l'évolution dans les communications interpersonnelles s'accompagne fréquemment de flux de données ou vidéo qui influent un peu plus encore sur les choix d'infrastructure (partage de documents, tableau blanc, visio, etc).
Répondre à ces besoins c'est typiquement mettre en œuvre des :
Plus que beaucoup d'autres, le sujet des communications unifiées nécessite un plan de mise en œuvre réfléchi, structuré et planifié pour que l'évolution de chacune des composantes impactées (dont les échéances sont rarement synchronisées) s'inscrive dans cette approche globale.
Véritable colonne vertébrale du système d'information, le réseau d'interconnexion généralement construit sur un service MPLS est à la fois classique et critique. Son évolution mérite donc d'être regardée avec attention pour que les niveaux de services (SLA) et la richesse fonctionnelle reflètent parfaitement les attentes des utilisateurs et des applications à court et moyen terme.
L'adéquation de cette infrastructure avec les autres composantes de la chaine de liaison (LAN, DataCenter, réseau mobile et réseau voix) ainsi qu'avec les services transverses (management, sécurité, QoS, etc) est un enjeu majeur et le gage d'une bonne performance IT globale.
L'interconnexion de niveau 2 point à point ou point à multipoints a longtemps été un simple complément aux réseaux VPN IP. Si la première permet aujourd'hui de répondre à des problématiques fortes de performances (débits et temps de transit) par exemple dans le cadre de réplications synchrones inter DC, la seconde permet maintenant d'étendre le tout Ethernet au WAN avec des solutions de collecte s'appuyant sur du cuivre exploité en DSL ou de la FO.
Si pour une entreprise les flux voix entrant et sortant utilisent encore majoritairement les traditionnelles interfaces numériques T0/T2, les réseaux de transport sous-jacent sont eux de plus en plus IP basés sur de l'H323, du SIP voir du MGCP. Quitte à changer d'accès pour optimiser les coûts de communication et surtout d'abonnement, réfléchir à une solution de collecte SIP prend tout son sens à plus forte raison si le périmètre fonctionnel évolue également. Reste à analyser ce type de projet de manière globale en disposant d'éléments précis sur les différentes phases et moyens requis, pour être en mesure de prendre les bonnes décisions, avec une vision économique exhaustive.
Héberger des applications sur des data centers et/ou chez des fournisseur de services cloud peut contribuer à distribuer les données de l'entreprise sur de multiples lieux géographiques. L'éventuel plan de continuité ou de reprise d'activité en vigueur doit alors s'adapter pour maintenir les objectifs de perte de donnée et de délai de restauration (RPO et RTO), avec des moyens techniques probablement nouveaux pour assurer les réplications et autres sauvegardes qui étaient locales et qui sont désormais réalisés à distance :
Utiliser du IaaS implique donc de bien penser l'évolution de sa politique de stockage et de son PRA/PCA pour maitriser l'ensemble des coûts induits.
Comparer les offres des opérateurs mobiles se résume souvent à l'analyse financière des forfaits, primes et autres coûts minute. Pour autant, une analyse fine des besoins fonctionnels de la DSI en terme de mobilité peut largement pondérer ces critères de choix : réalité des couvertures indoor voix/data, numéro unique, messagerie convergence fixe mobile, services 4G, APN dédié, pilotage des terminaux, accès hotspot wifi à l'international, service VIP, qualité du dialer, etc.